Au départ de Cernay-la-Ville, commune limitrophe, Senlisse dévoile une palette colorée de quiets paysages, du ru des Vaux à ses coteaux richement boisés. Heureux qui, comme à Senlisse, fit un beau voyage !
Garez-vous sur le parking du Centre culturel Léon-Germain Pelouse. Prenez la rue qui mène à la ferme. A 50 m, suivez au nord-ouest le sentier balisé qui rejoint le bois, à droite de la ferme.
Ancienne dépendance et unique vestige du château de Cernay, la ferme présente une architecture du XVIIe siècle, comme en témoignent le corps central de bâtiment, la charreterie et le colombier que vous apercevez à l’angle, juste avant que le chemin ne plonge sous la verdure du bois Boisseau.
Le balisage PNR bleu vous guide (à 300 m à la première intersection à droite) durant la descente du coteau boisé jusqu’à croiser une large allée forestière. Quittez ici le balisage bleu et blanc. Poursuivez en face (arbre portant une croix bleue) jusqu’au ru des Vaux.
Aulnes glutineux et saules cendres occupent les abords du ru et permettent de maintenir les berges. Plus en amont, entre la ferme et le moulin des Roches, la forêt marécageuse et d’anciennes plaines humides constituent un paysage particulièrement sauvage. Pics et mésanges nonettes sont familiers des lieux et nichent dans des troncs couches.
Traversez les prés de la ferme des Bouillons que vous contournez en longeant la clôture.
La légende dit qu’à la ferme des Bouillons, les grâces de la belle ferronnière auraient charmé François 1er, venu y séjourner. La ferme, devenue centre équestre pendant quelques années, a servi de décor a plusieurs films depuis les années 1970.
Remontez la RD 91 à droite sur 500 m jusqu’au charmant hameau de Garnes précédé d’une pépinière sur le coteau à gauche, et empruntez la rue de la Cour Senlisse à droite
Apres les dernières maisons de Garnes apparait le village de Senlisse, blotti sous son clocher, niché dans les bois et la végétation qui enserrent les habitations. Un producteur horticole agrémente la vue d’un premier plan coloré (selon la saison).
Ancien manoir seigneurial, le château de la Cour-Senlisse est mentionné dès 1602. Les fossés qui entourent le château étaient autrefois pleins d’eau. Une tourelle flanquait chacun des quatre angles. La cour était fermée par des bâtiments, démolis au milieu du XIXe siècle. Les cinéphiles reconnaitront la rue de la Cour Senlisse et le château, mais un peu moins les collines à l’époque à peine boisées, qui apparaissent à maintes reprises dans « Claudine à l’école », l’un des premiers grands films tournés en 1937 dans les environs.
Face au château, poursuivez à droite par la rue de Cernay
Les champs de fleurs précédent le lavoir situé sur le ru des Vaux et restauré par la commune en 1986. Des parpaings ont été ajoutés à l’ouvrage d’origine, construit en 1877 afin de limiter la montée des eaux. Vous trouverez à proximité une aire de pique-nique.
Au second croisement, accédez au coeur du bourg par la rue du Moulin d’Aulne à gauche. Une fontaine permet de se désaltérer devant le jardin de l’église
Senlisse, dont le nombre d’habitants (500) n’a pas varié en deux siècles, a conservé le visage d’un ancien village dont les origines semblent très lointaines. “En 1895, un habitant qui effectuait des travaux dans son jardin, près du Moulin d’Aulnes, a mis à jour des vestiges de murs romains, ainsi qu’un puits. Des débris de poteries gallo-romaines et de la monnaie prouvent l’existence d’un lieu habité dès l’an 37 après Jésus-Christ.”
Au IXe siècle, Charles le Chauve fait don du village à l’abbaye de St-Denis. Patronyme que l’église du XIIIe siècle a
conservé, de même que la date de célébration de la fête du village. A gauche de l’entrée de l’église, une grande fresque peinte en 1877 célèbre cette donation.
Senlisse, comme la plupart des communes voisines, dépend jusqu’au XVIe siècle de la châtellenie de Beaurain (Le Mesnil-Saint-Denis), qui regroupe les seigneuries relevant de l’abbaye de Saint-Denis. En 1739, le duc de Luynes (château de Dampierre) achète le fief de Senlisse et affecte au château de la Cour Senlisse le rôle de maison seigneuriale du village. Propriété que la famille de Luynes conservera jusqu’en 1985.
Depuis la place, prenez à droite la rue du Champ Reine. De retour sur la RD 149 à gauche, longez celle-ci sur une centaine de mètres, puis engagez-vous à droite sur la sente qui borde les dernières maisons du village. Le chemin se poursuit en sous-bois ou poussent quelques bambous. Vous croisez plus haut une allée forestière avant d’entamer en face la montée abrupte de la colline
Sous les chênes, de nombreux buissons de buis parsèment le sous-bois. Les coteaux de la Côte Brûlée et du Bois Boisseau abritent une végétation assez rare, composée de chênes, frênes et érables champêtres. Le sol riche à cailloutis calcaire se couvre au printemps de nombreuses fleurs colorées…
Presque au sommet du coteau, à la croisée d’un sentier, pour suivez toujours tout droit. Vous apercevez bientôt, à travers le feuillage, les premières maisons de Cernay-la-Ville. Vous pouvez rejoindre le parking en traversant tout droit la résidence ou, de préférence, en la contournant a droite.
Taille du texte
Par défaut
Interlignage
Par défaut
Typo pour dyslexie
Par défaut